Un temps pour renouer avec son corps…
Notre corps, ce gardien qui nous accompagne sans relâche dans notre quête du bonheur, s’adapte à tous les instants et, comme tout bon inventeur, il crée sur mesures des moments compensatoires pour s’évader et s’aligner dans notre ascension. Son tempo est le nôtre. Le bruit de ses pas résonne sa puissance d’exister. Il est un être à part. Il regorge d’énergie et, en même temps, il est si fragile et vulnérable.
Comment prenez-vous soin de votre corps? Est-ce que vous réfléchissez à son bien être et à ses besoins?
Sans relâche, il court vers notre destin. Il s’essouffle… Dans sa forme de langage, il nous parle. Il envoie des messages et il conjugue avec nous d’une manière inconsciente. Consciemment savons-nous l’écouter?
Un corps endolori… Un corps qui, pas à pas, s’exprime dans la lourdeur. Un corps qui saute de joie… Un corps qui transpire et s’étire à la vie. Il sait faire tout ça…
Est-ce que vous savez comment utiliser ces forces? Pour garder la forme, il a besoin de nutriments, d’oxygène et d’exercices. Pour demeurer alerte, il a besoin de s’affirmer et il a besoin d’écoute. Lorsqu’une douleur s’installe, quel est son message? En PNL, il y a un présupposé qui dit que le corps et l’esprit sont systémiques. Comment mieux organiser notre horaire de vie pour plaire aux deux?
Pour ma part, je dois l’avouer, depuis 3 ans, j’ai négligé cet aspect de moi-même. J’ai mis en priorité tout le reste en croyant que demain je changerais les choses. Demain… Toujours demain... Jusqu’à hier. Je suis tellement contente et mon corps l’est autant. J’ai recommencé l’antigymnastique. Des mouvements lents accompagnés de balles de mousse pour reprendre contact avec tous les petits muscles de mon corps.
La mémoire du corps reprend vie et le sourire de mes cellules reprend vie également. L’idée, maintenant, est de mettre dans l’agenda : « Promesse à mon corps ». Maintenant, pour changer, que pouvons-nous faire de différent?
En passant, est-ce que vous avez pensé de vous étirer ce matin dans votre lit. C’est un premier pas…
Je vous dis : « Bonne semaine! »
Maryse XX
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