mercredi 31 août 2011

Un triple saut


Faire un, deux, trois sauts et plus dans le vide ça vous intéresse?

Il n’est pas obligatoire de tous les faire en même temps. Il s’agit tout simplement de prendre conscience qu’il arrive parfois, en cours de route, sur notre chemin de vie, que pour continuer sur la voie de notre réalité espérée, qu’il faille faire des sauts dans le vide. Ce qui peut être déchirant est que nos yeux ne voient pas tout de suite à quel endroit se trouve la piste d’atterrissage et qu’en plus, nous n’avons pas de parachute. Que faire quand cela nous arrive?

Premièrement, il se peut que l’on décide tout simplement d’ignorer qu’il est permis de sauter et qu’on continue sa vie en ayant, peut-être, plus tard des regrets…

Deuxièmement, un pas à la fois jusqu’au précipice, nous choisissons de rebrousser chemin croyant qu’il est trop difficile et trop épeurant pour faire le saut. Nous acceptons et nous continuons notre route, heureux, ou peut-être pas…

Troisièmement, si vous ressentez votre être, votre vrai soi qui veut vivre sa vie, la sienne dans sa vérité alors le choix ne se pose même pas, vous choisissez de sauter…

Lorsqu’on décide en toute conscience de dépasser ces étapes, notre histoire débute. Lors de cet envol, il est impératif de bien prendre soin de nous pour mieux vivre le décalage horaire et de bien doser les turbulences. Il est important de bien planifier des pauses pour mieux vivre ces changements. Pourquoi ne pas atterrir et vous déposer pour quelques instants sur de merveilleux nuages tout douillets et moelleux.

Ces arrêts sont utiles pour bien reprendre notre souffle et accueillir avec plus de compassion nos tempêtes intérieures. Être au cœur même de nos intempéries et les vivre consciemment dans le moment présent est une méthode très efficace pour passer plus facilement au travers. En guerrier et guerrière, affrontez le vent, la pluie et, à l’occasion, quelques tornades qui prennent place sournoisement. Si vous savez que vous faites le bon choix, même s’il y a encore des rafales, persévérez et reconnaissez en vous des forces insoupçonnées. Votre boussole intérieure sait repérer et aligner les meilleures trajectoires pour vous.

Si je vous demande de vous voir sauter en toute sécurité, dites-moi, lorsque vous arrivez en bas, quelle est l’image qui suscite votre regard. Une image de confiance où vous ressentez la victoire d’avoir enfin sauté. Expliquez-moi en détails ce que vous voyez, ce que vous entendez et tout ce que vous ressentez. Continuez de ressentir l’atteinte de votre descente, de votre ascension. Félicitez-vous…

Prenez le temps de bien faire le tri dans votre valise pour n’apporter que l’essentiel. Pour vous, en ce moment dans votre vie, qu’est-ce qui est le plus essentiel? Voilà une première bonne étape pour vous encourager à établir votre itinéraire pour votre premier saut.

En sautant de joie, je vous souhaite une merveilleuse semaine.

Maryse

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mercredi 24 août 2011

Un moment dans les pommes...


Ce matin, j’ai le privilège de vous partager un cadeau qui m’a été offert lors de nos intensifs d’été par une belle et grande femme, son nom est Anne-Hélène Chevrette. Elle est une artiste et je vous invite à entrer avec moi dans son monde imaginaire.

« Avez-vous déjà rêvé de tomber dans les pommes, non pas pour rire, mais pour de bon? En tout cas mon amie Evelyne, elle m’en parlait tout le temps. Quand nos mères jasaient sur le coin de la porte avant de nous ramener à la sortie de l’école, elle me disait psst, et si je tombais dans les pommes, là, tout bonnement, ça leur ferait tout un effet! Et moi, qui étais si timide, j’esquissais un sourire en coin pour lui faire plaisir… Je l’aimais bien Evelyne, c’est comme si elle voyait derrière mes yeux. Je crois que, sans elle, j’aurais été encore plus disparate, toujours prête à disparaître… Mais il y avait quelque chose de bien mystérieux dans son vœu de compote, dans son vœu de cœur de pomme, je me suis souvent demandé si ça venait de ses joues qui devenaient cramoisies en un instant, ou des pépins de la vie, de sa petite vie.

Cette vie à côté de la mienne qui aurait eu envie parfois de s’envoler, comme ça, juste pour le plaisir de rêver, jusque par-dessus les nuages. Maman dit que c’est si beau lorsqu’on les voit du dessus en avion… ce doit être tellement confortable, comme de la compote, finalement! Ce que j’ai oublié de vous dire, c’est que dans la classe, elle et moi, on étouffait! L’institutrice refermait derrière elle chaque matin la lourde porte de bois et commençait à faire le ménage dans nos têtes : brosse, plumeau, aspirateur, tout était bon pour la transformation! Elle s’appliquait ainsi chaque jour, s’étant promis de faire de nous de parfaites demoiselles! Ensuite elle s’appliquait à aligner les mots de son vocabuldozer sur le tableau et leur ordonnait de pénétrer profondément dans nos crânes vernis. Pas une frisette de travers, pas un pli dans le costume. Et nos grandes dames de mères avaient tellement confiance en elles, et nous, on en avait marre de tout ce régime.

Par la fenêtre apparaissaient des flocons de nuages et des pieds-de-vent lumineux si invitants que l’une après l’autre ou les deux à la fois, nous nous échappions par la fenêtre, au grand air. Et là, au son d’une musique féerique, nos corps s’élançaient dans les airs et se libéraient de leur costume étroit. Je pouvais voir Evelyne se laisser aller, vers l’arrière, comme une acrobate et là j’imaginais la montagne de pommes qui allait l’accueillir. C’était léger, magique, aléatoire et tellement balnéaire…

Et si on ne revenait pas dans la classe, dit Evelyne, si on allait ailleurs ensemble dans une grande bibliothèque, on pourrait se faire la classe toutes les deux! Et les récréations seraient longues, dans le bois ou au bord de l’eau, et on trouverait à mesure les savants-fous qui nous prêteraient leur passion d’apprendre, au hazard des rencontres, et on mangerait des framboises dans les bosquets… Et c’est alors que retentissait la voix aigre de Madame Dubuc : les filles, la réponse s’il-vous-plaît! Quelles distraites vous faites : de l’ordre, de la discipline, voilà ce qui vous aidera dans la vie! Moi, je n’osais rien penser devant cette autorité implacable, de mon voyage détrônée, j’en avais le corps figé. Et Evelyne, de son trône d’étudiante stupéfiante me faisait encore ce psst, et si je tombais dans les pommes! Et j’espérais qu’un jour elle le ferait, qu’elle offrirait une telle surprise à la maîtresse, qu’elle serait aspirée par le tableau, et deviendrait une série de phrases insipides que l’on efface à la fin de la journée. Pensez-vous que cela pourrait arriver? »

Merci Anne-Hélène…

Vous ne savez pas encore, mais en même temps que j’écrivais son texte, une idée a germé dans ma tête. Je lance l’idée, pour ceux et celles qui aiment l’écriture… je souhaite une fois par mois publier sur mon blog www.lereveildemaryse.com un de vos textes métaphoriques. Dans un but de partager nos différences pour mieux se rassembler. Ensemble jouons avec les mots… les mots ont plus d’un sens, le vôtre, le nôtre et ceux des autres… Je vois l’opportunité d’échanger nos points de vue, notre façon de voir et d’écouter ce que ses mots expriment pour chacun d’entre nous. Un enrichissement d’une grande valeur lorsque nous entrons dans le modèle du monde de l’autre et très souvent un mot véhiculé et saisi d’une autre façon nous aide à mieux comprendre l’autre pour mieux se comprendre. Si l’idée vous enchante, attrapez le lien et créons cet espace ensemble.
Je vous dis merci et je vous souhaite une belle semaine.

Maryse

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mercredi 17 août 2011

Une porte derrière une autre porte


Est-ce qu’il vous est déjà arrivé à un moment de votre vie d’ouvrir une porte? Une porte si alléchante, qu’il était impossible qu’elle ne soit pas la vôtre. Elle correspondait exactement à ce que vous souhaitiez depuis si longtemps. Vous saviez hors de tout doute que vous deviez tourner la poignée, ouvrir cette porte et passer par là… Toute une surprise… lorsque vous vous rendez compte qu’il y a derrière cette porte une autre porte.

J’aime dire que les « apparences sont souvent trompeuses ». Il est fort probable que tous les repères auxquels vous étiez habitués se sont éclipsés en un rien de temps. Vous vous êtes cogné le nez…

L’important, à ce moment là, est de bien ramener vos deux yeux au bon endroit et de voir à travers cette autre porte. Qu’est-ce qu’elle a à vous présenter? Quel est son vrai visage? Est-ce qu’elle porte un nom? Depuis combien d’années est-elle là? Est-ce qu’elle est en acier, en bois, en PVC?. Amusez-vous à bien la décrire. C’est une façon de dialoguer avec votre inconscient et de détecter peut-être une ou plusieurs résistances. Faites-vous confiance, soyez curieux, curieuse de ce qui vous relie à cette porte.

Il est humain de vouloir tout cru dans le bec, tout de suite, mais il arrive de frapper un mur. Surtout, n’abandonnez pas! Ça ne veut pas dire que vous vous êtes trompé, il faut peut-être réajuster ce qui est à réajuster. Vous sentiez fortement au départ l’élan de votre cœur pour ce projet, ne tentez pas de défoncer la porte si elle résiste. Aller dans le sens de cette résistance… soyez le maître du jeu et formulez différemment votre pulsion. Soyez également alerte à détecter à travers tout votre corps les signes qui vous permettront de mieux comprendre votre mécanique, votre stratégie et à mieux vous comprendre.

Il faut prendre le temps de se connecter à soi. On ne veut pas perdre de temps mais je vous garantis que lorsque vous choisissez de vous centrer le plus souvent possible, cela devient une deuxième nature. Ajoutez de la confiance absolue, vous avez alors des ingrédients de qualité pour vivre la vie à votre mesure et à votre couleur. En même temps, apprenez à reconnaître les signes qui vous amèneront à vivre de merveilleux changements. Pour l’instant, écoutez le message derrière la porte. Tel l’alchimiste, vous pouvez décider de transformer la dite expérience en apprentissage. Qu’est-ce qu’elle veut vous apprendre?

En vos propres mots, réalignez le tir et célébrez déjà votre victoire, votre réussite. Contribuez à votre mieux-être pour ainsi mieux contribuer à ce qui est autour de vous. L’important est que vous compreniez votre monde à vous pour aider davantage le monde qui vous entoure, ainsi que le monde où vous déposez vos deux pieds à chaque réveil.

Faites-moi savoir ce qu’il y a derrière cette porte…

Merci à vous, et je vous souhaite une merveilleuse semaine dans la joie et le plaisir.

Maryse

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mercredi 10 août 2011

Un monde d'émotions


Qui n’a pas rit un jour jusqu’à verser des larmes de joie et qui n’a pas également pleurer un jour jusqu’à verser toutes les larmes de son corps. Les émotions nous collent à la peau. J’ai appris à travers mon parcours de vie qu’il était beaucoup mieux de respirer mes émotions… leur faire de la place. Lorsque j’ai choisi d’aller à la rencontre de mon vrai moi, la taille des émotions que je rencontrais s’intensifiait.

Le nouveau chemin emprunté me jouait des tours et je me devais de trouver des stratégies pour faire face à ce que je vivais. Ceux qui me connaissent bien savent que je suis têtue, alors j’ai appris à apprivoiser mes démons intérieurs pour ne pas rebrousser chemin. Je me suis rendu compte que les émotions, en fait, sont une source d’énergie qui doit se libérer, sinon elle se cristallise dans le corps. J’ai constaté également qu’il était même possible de sourire dans la souffrance émotionnelle.

Ces émotions qui nous font signes et qui nous surprennent ne sont pas là pour rien. Jetez-les à la poubelle et elles reviendront de plus belle. Refoulez-les au plus profond de votre être, et elles s’étoufferont jusqu’au moment où elles s’activeront de nouveau dans un langage différent, jusqu’à s’extérioriser et s’exprimer dans les cellules de notre corps pour dire haut et fort « Mal-à-die ». Elles sont sournoises, elles réussissent à se tailler une place de choix pour encore mieux se faire comprendre, mais il arrive que nos oreilles n’entendent pas et, de nouveau, les émotions refoulées prennent un autre sens, une autre direction. Savoir respirer et accueillir ses émotions est un outil magique pour mieux passer le cap d’un grand changement.

Au moment de l’émotion, gonflez votre ventre, nommez ce qui est là et expirez profondément toute cette énergie. Cela m’a grandement aidé.
L’intention pour moi cette semaine est oui, bien entendu, de parler un peu plus de moi, mais pour mieux parler des autres. J’ai le goût d’émettre un témoignage envers les élèves de chez Coaching Québec. En ce moment, ce sont les cours intensifs. J’ai un grand désir de leur dire, à chacun d’entre eux (et je vais même ajouter tous ceux qui nous ont cotôyé depuis le début de notre belle aventure), j’aimerais leur dire qu’ils sont tous de merveilleuses personnes qui ont le souci de bien apprendre la PNL et qui, en cours de route, à travers les techniques apprennent également à mieux se connaître. Le passage n’est pas toujours facile et je vois des transformations si extraordinaires que les larmes me viennent souvent aux yeux. Des larmes d’amour inconditionnel. Ça fait WOW.

Je sais que, pour eux, ce nouveau virage n’est pas toujours de tout repos mais ils sont là tous les matins à découvrir la PNL et à se découvrir. Nous souhaitons, moi et Nicolas Beffort, vous dire MERCI, et quel privilège d’apprendre nous aussi à nous découvrir à travers vos émotions. Un partage sincère et authentique s’installe entre nous tous. Voir la beauté d’un monde meilleur à travers vos apprentissages et à travers vos yeux et votre cœur est un cadeau.

La sentimentale que je suis souhaite un monde de partage, d’entraide, de joie, de sollicitude, d’éveil et d’amour inconditionnel.

Dites-moi, que faites vous pour égailler le monde, votre monde?

J’aimerais connaître vos secrets, lorsque vous vivez des émotions
désagréables.

Écrivez-moi…

Merci et bonne semaine

Maryse

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mercredi 3 août 2011

Une plume d'or


C’est l’histoire d’un endroit que l’on dit magique et inaccessible. Son nom est « Destinaël ». Depuis des siècles, des gens de tous âges essaient d’y avoir accès, mais en vain. La beauté de ce magnifique paysage est qu’il n’est jamais le même. Chaque regard change l’aménagement du décor, de la verdure, des arbres, des fleurs, etc. Un jour, quelqu’un a dit «si vous réussissez à y pénétrer, vous ne serez plus le même ».

En cette belle journée de décembre, un jeune couple dans la vingtaine, Gloria et Simon, décide qu’ils sont enfin prêts pour vivre la plus grande et belle expérience de leur vie. Ils semblent sereins et prêts à vivre cette belle aventure. Sportifs à leurs heures, ils quittent l’appartement d’un pas assuré et remplis d’espoir d’y découvrir le secret tant attendu.

En route vers leur point de départ, Simon s’interroge et demande à Gloria « Est-ce qu’il est possible que l’un de nous deux ne puissent y entrer et que l’on se retrouve tout seul dans ce jardin gigantesque, que nous ne connaissons même pas?» Plus il questionnait, plus la peur de la solitude, la peur de l’inconnu, le doute, l’incertitude s’intensifiaient… et plus il avait de la difficulté à respirer. Gloria l’encourageait du mieux qu’elle pouvait mais elle-même sentit la peur l’habiter, jusqu’à ressentir tout son corps se crisper.

Entre eux, la panique s’installa et, malgré les efforts pour se reconnecter à leur objectif, ils décidèrent de rebrousser chemin. Juste avant de faire le premier pas dans la direction opposée, un bruit strident dans le ciel attira leur attention. Ils levèrent les yeux et virent un oiseau. Il n’arrêtait pas de jacasser, il semblait vouloir leur communiquer un message, car dès qu’ils essayaient de faire un pas, l’oiseau arrivait à toute vitesse en fonçant sur eux. Ce jeune couple ne comprenait plus rien. D’un commun accord, ils décidèrent finalement de suivre cet oiseau.

Ils ressentent de nouveau à l’intérieur d’eux-mêmes un regain d’énergie beaucoup plus positif, qui s’allie à leur désir de découvrir « Destinaël ». En un temps record, comme si le temps s’était arrêté, ils se retrouvent devant un portail. De nouveau, l’oiseau crie et Gloria et Simon se regardent d’un air stupéfait. Ils viennent d’entendre une voix, bien distincte qui leur dit « Si vous croyez, vous aurez la clef et vous pourrez y entrer ».

La confusion se lit dans leur regard. Ils prennent le temps de bien s’asseoir par terre pour mieux comprendre ce qui se passe. Ils décident de s’abandonner et de croire tout simplement qu’ils pourront y entrer. Quelle n’est pas leur surprise d’entendre à nouveau l’oiseau… Au même moment, une plume descend gracieusement du ciel. Une plume couleur or… Dès qu’elle se dépose au sol, une porte apparaît devant eux. Une porte dorée remplie de pierres précieuses. Des rayons multicolores émanent de cette porte. Une poignée accueillante bleue sarcelle se dessine. Comment l’ouvrir?

Ils demeurèrent longuement devant la porte, hypnotisés par la luminosité de cette entrée. Une idée de génie se fit entendre par une petite voix intérieure « C’est simple, la clef est la plume d’or ». Tout doucement, ils firent le geste de déposer le bout de la plume dans la serrure et au même moment la porte ouvrit tout grand ses bras pour inviter Gloria et Simon à entrer…

Le plus merveilleux dans cette histoire, c’est qu’il existe autant de «Fin» que de gens qui habitent sur cette Terre. L’important est de découvrir son jardin intérieur, de l’aménager avec grâce et d’écouter sa petite voix pour découvrir son chemin et ainsi réaliser sa destinée.

Je vous souhaite un beau périple, sachez écouter les signes en cours de route et croyez à ce que vous désirez. L’accessible deviendra alors votre réalité.

Bonne semaine à tous.

Maryse

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