mercredi 30 octobre 2013

Une armée d'illusions

Une armée d’illusions
Deux poids, deux mesures.
Une armée de petits soldats traverse mes idées. Elles défendent leurs convictions passagères avec la certitude qu’elles ont raison. Elles s’inventent des arguments de valeur. Chacun d’eux croit que la vérité qui les assiège est la cause à laquelle vibre leur cœur.
Le vent tourne. Des poussières délicates se déposent tout doucement sur le front, entre les deux yeux de ces grands joueurs d’influence. Chez certains soldats, ces grains de poussière déclenchent des remises en questions. Le doute les prend d’assauts et l’artillerie tombe sur le sol.
Une énergie de changement s’installe et prend les devants. Des sourcils d’étonnement et d’incompréhension communiquent entre eux. Cette unité de force majeure prend du recul. « STOP! » Le régiment adopte une nouvelle loi. Dorénavant, à tous les cent mètres, des effectifs seront postés à l’entrée. Leur mission est de détecter des intrusions égotiques.
Ces nouveaux choix émettent des sons qui se dispersent dans toutes les directions. Le courage et le discernement de choisir ce qui vient du cœur au lieu de se battre à contre courant contre l’illusion permettent à coup sûr la victoire.
En même temps, plus personne ne ressent le besoin de gagner. L’égo perd de sa puissance. Tous les casques lancés dans les airs, encrés au fer rouge est le signe que désormais notre désir est de faire de notre mieux pour bien communiquer et d’exprimer les vrais mots. Enfin, les guerres sont terminées. Tous pour un et un pour tous. L’harmonie de groupe se taille une place de choix.
À partir de maintenant, avant de mettre en place des nouvelles stratégies, une première question sera à l’ordre du jour : « Suis-je réellement dans mon cœur où ce n’est qu’illusion? »
Je vous dis merci et belle semaine.
Maryse xx
maryse@libell-rive.com

mercredi 23 octobre 2013

Une oreille attentive

Une oreille attentive
Chut… réponds-moi…
Une petite voix se glisse entre les rouages d’un moment si inattendu. Les verbes se dessinent et s’expriment tout doucement jusqu’à ce que l’écho se taille une place de vestige.
Comprendre que les mots nommés offrent le privilège de régler certains maux. Le corps rétablit l’équilibre d’un désaccord momentané, quoi que, bien des fois, le corps s’est laissé enjoliver par le temps et, aujourd’hui, un amas de poussière draine le passage des vrais mots laissés pour morts.
Il n’est jamais trop tard, car qui sait reconnaître les signes? La vie nous envoie des personnes extraordinaires pour nous écouter. Il y a de ces gens qui arrivent au bon moment, comme si tout avait été orchestré et programmé et que, sans même crier garde, elle est présente. L’heure de vérité; répondre avec authenticité. Souvenez-vous d’avoir déjà dit: « Non, non! Laisse faire. Plus tard, je vais en parler. Non, tout se passe bien… » Pourtant, à l’intérieur, une partie de soi désire crier haut et fort ses états d’âme.
Le cœur a ses raisons. Se distraire de ses émotions et, en même temps, y faire face. Une sorte de confusion inconsciente peut s’installer. Pour faire changement, soyez l’oreille attentive pour quelqu’un. Laissez les sons rebondir dans vos oreilles. Captez sans jugements ce qui est important pour l’autre. Sensible à vous également, vous comprendrez davantage vos maux en lien avec vos mots. 
Je vous écoute… qu’aimeriez-vous dire avant de continuer vos activités? 
Merci et bonne semaine.
Maryse xx

jeudi 17 octobre 2013

Mes frissons de Vérité

Mes frissons de vérité
Que se passe-t-il?
Mon corps sursaute et vibre. Des picotements se dessinent entre chacune de mes vertèbres. La chair de poule s’incruste dans mes pores de peau. Je ressens l’irrésistible envie de croire que ce « message corporel » m’enseigne que ce qui vient de se passer est tout simplement ma vérité.  
Mon unité de mesure interne s’exprime de manière kinesthésique. Je ressens des frissons de la tête aux pieds. Je  vis un moment de certitude. Je me fais des éloges, car mon « scanner personnel » diagnostique chez moi des informations retenues prisonnières jusqu’à maintenant.
Plus j’apprends à me connaître, et plus je sais que c’est mon code à moi. Un sourire intérieur vient confirmer que je suis sur la bonne voie, que je suis à la bonne place et que mes mots prononcés ont été choisis inconsciemment de manière harmonieuse et orchestrée. Je me fie davantage à ce qui est et à mon intuition.
Nous sommes des êtres uniques. « Comment votre vérité s’exprime-t-elle? Comment réussissez-vous à décoder vos impressions et vos ressentis? »
Racontez-moi votre vérité… Elle se dirige où exactement?
Merci et bonne semaine
Maryse xx

mercredi 9 octobre 2013

Des souliers rose-écarlate
Entourée de ses amis, Claudia quitta le restaurant O’burger. Le seul restaurant de la place  respectable pour des jeunes adolescents qui aiment se rencontrer et continuer la fête.  
Curieusement, ce soir-là, une énergie combative régnait dans le groupe. Sensible à cette humeur plutôt maussade, Claudia s’éloigna d’eux, et au même moment, elle perdit connaissance.
Tout doucement, une lueur bleu ciel se dissipa dans la pièce et Claudia ouvrit enfin ses yeux. Alarmée par tout ce qui venait de se passer, elle cria : « Où suis-je? Qu’ai-je fait pour mériter cela? Laissez-moi sortir!»
En fait, Claudia croyait qu’elle avait été kidnappée. Elle avait tellement peur de mourir… Elle criait de plus en plus fort. Personne ne répondait. Submergée par l’inquiétude, elle se leva et parcourut la pièce jusqu’à en découvrir une porte secrète. Elle tremblait de partout. En même temps, une force intérieure l’habitait. Elle poussa très fort et la porte s’ouvrit.
Son visage s’anima; ses yeux écarquillés, son regard surpris et ses sourcils en forme d’interrogation. Elle découvrait pour la première fois un décor paradisiaque à couper le souffle. Au loin, elle aperçut une paire de souliers rose-écarlate étalée sur des pierres précieuses.
Sautillant de joie à l’idée de les garder, elle s’imaginait danser et, connaître le grand amour avec son prince charmant. Elle valsait sa vie. Elle était  heureuse et savourait son conte de fées. Tout son corps miroitait sa nouvelle destinée. Elle ressentait, dans toutes les cellules de son corps, qu’il était possible de rêver et d’y croire.
Sur place, tout près de ces magnifiques chaussures, Claudia sursauta à la vue d’une créature qui ressemblait étrangement à un jeune dragon. « Comment déjouer cette bête et toucher aux souliers? ». Elle dessinait dans sa tête un plan méticuleux, car elle désirait ardemment les chausser pour pouvoir changer sa vie. Déterminée et courageuse comme jamais elle réalisa, que finalement, lorsqu’elle désirait dans son cœur obtenir quelque chose, elle était prête à tout, même à apprivoiser un dragon.
Sans s’y attendre, elle perdit connaissance de nouveau. Lorsqu’elle ouvrit pour une deuxième fois ses yeux, elle était allongée dans son lit et, le cadran venait de sonner. Quelle ne fut pas sa surprise de voir près de sa table de chevet - les souliers rose-écarlate.
Merci et belle semaine
Maryse xx
maryse@libell-rive.com

mercredi 2 octobre 2013

Un instant de folie

Devant moi s’agite un spectacle tout en couleur. Des formes géométriques scintillent là-haut. Une pluie d’or laisse sur son passage une lueur hallucinogène. Je crois rêver.

Comment est-ce possible? Mes yeux et mon mental paniquent, car ils ne savent plus à quoi se référer. Leurs facultés dressent un portrait méconnu jusqu’à maintenant. Le mot « folie » s’empare de moi, car je ne reconnais plus mes repères. « Ce qui m’arrive est impossible. »

Je me heurte à des histoires de confusion. Ce que je vois et ce que je ressens, est-ce réel? Vous savez le cerveau ne fait pas de différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. 

Oui, je dis bien que le cerveau ne sait pas faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Est-ce possible que, quelques fois, je déforme ma réalité jusqu’à me faire peur pour rien? Que la perception des événements que je vis, j’en fais une distorsion? Je veux tout contrôler. Mon avenir, je veux qu’il se passe comme moi je le désire. De plus S.V.P. pas trop d’imprévus, car je deviens anxieuse dans ma folie.

Et si la vie était ainsi faite. Si elle nous apprenait à jouer avec elle : Le jeu de la vie désire peut-être nous démontrer que, derrière toutes nos expériences, il y a un message pour nous, et que c’est le moment de le décrypter. Fini les inepties. « Quand vais-je enfin comprendre la leçon? »

Alors, je me dépose et je me dis : « Tout au long de mon voyage de vie, je choisis de donner le meilleur pour recevoir le meilleur. Je fais confiance en la vie qui m’apporte des cadeaux extraordinaires, quelques fois des cadeaux mal emballés pour jouer à discerner. Si je comprends la leçon, plus vite je comprends, plus vite je touche à ma surprise dans le fond de la boîte. 

J’aime ma folie de passion et de joie de vivre. Et vous?
Merci et bonne semaine

Maryse xx