mercredi 27 février 2013

Une émulsion de Moka

Qu’est-ce qui me prend aujourd’hui de vous écrire ce titre? Pourtant, le café, je n’aime pas… Une petite voix intérieure me chuchote à l’oreille : « Moka, moka, moka… » Laissons les inepties se bousculer entre elles…
En chœur, je vous invite à faire comme moi. Ouvrez votre porte d’armoire et choisissez une très belle tasse. Regardez ces courbes, sa couleur, sa texture, sa taille et, en même temps, laissez votre imaginaire installer ce rêve éveillé. Vous vous retrouvez dans un jardin majestueux. Des arbres centenaires alignés l’un à côté de l’autre vous ouvrent le chemin gracieusement.
Vous entendez le chant des oiseaux qui, en file indienne, survolent l’horizon. Des frissons de bonheur remplissent vos poumons de joie et de plaisir. Sans vouloir prononcer trop fort votre intention, car une envie irrésistible de faire l’école buissonnière vous tiraille, vous avez le goût aujourd’hui de faire ce qui vous semble farfelu. Pour un moment, vous allez vous permettre d’être à l’unisson avec votre enfant intérieur et de faire tout ce qui vous tente. Qu’aimeriez-vous faire?
Juste avant, regardez de nouveau votre tasse. Avec gratitude, effleurez  la tasse et, avec élégance, un petit doigt dans les airs, buvez de ce café que je nomme : « Moka ». 
Comme par enchantement, STOP les responsabilités. Votre enfant intérieur sait comment rendre ce moment magique et unique. Faites-lui confiance. Jouez le jeu. Il ne peut rien vous arriver de dangereux. Vous faites comme si…
Vos sens se gonflent d’un air nouveau. Vous entendez cette partie de vous qui crie : « Enfin, tu m’écoutes! Je t’en prie, à l’occasion, laisse-moi danser, courir et vivre ma spontanéité. Je ne veux pas mourir… »
Sans retenue, les responsabilités reprennent leurs places au galop. Maintenant, comment ferez-vous pour reprendre les reines? Une dernière petite gorgée…
Merci et belle semaine
Maryse XX

mercredi 20 février 2013

Une drôle de fille

Un matin souriant à la vie, je me retourne et regarde très attentivement derrière mon épaule. Je ne sais pas ce qui me surprend. J’ai l’impression que quelqu’un me surveille. Je tressaillis à la vue de ce décor qui m’est complètement inconnu. Je ne reconnais pas cet endroit, où suis-je?
Je ferme les yeux pendant quelques instants. Est-ce un rêve?
Je prends mon courage à deux mains et j’ouvre très, très lentement mes paupières. Je sais ce que je veux voir, mon  environnement habituel. Et non… Devant mes yeux, un panorama parsemé de petites portes colorées qui m’invitent à m’approcher. C’est tellement bizarre! Chacune de ces portes porte un nom et, à la place de la poignée, une bouche qui sourit et qui me parle. Elles me demandent de choisir l’une d’entre elles.
Suis-je devenue folle? Que se passe-t-il? Depuis plus de quatre ans, ma vie est un tourbillon. Ça y est, je suis allée trop loin et une partie de moi s’est déconnectée de la réalité. La confusion s’installe et je suis certaine qu’en ce moment même, je gagnerais le concours de la plus douée des réalisatrices; celle qui sait se créer des scénarios à se faire peur. Tout se bouscule… Je me touche partout, pourtant je suis bien vivante…
Je me ressaisis, car j’entends brusquement: « Et toi, que fais-tu? Il est temps de choisir l’une de nous. Ce n’est plus le temps de t’épivarder dans tes pensées et de créer ce qui n’est pas. Allez! Vas-y! » De nouveau surprise, je me penche la tête de droite à gauche et je crie : « Ah… Que voulez-vous? » Elles me répondent en cœur : « Toi, que veux-tu réellement? Avance, avance et regarde-nous de plus près. N’aie pas peur! Nous sommes là pour déjouer ce qui te semble réel. Tu dois emprunter une de ces portes si tu veux retourner chez toi. Tu n’as plus le choix. » 
Lorsque nous ne passons pas le seuil de nos changements consciemment, la vie se charge de nous amener de force. Quelle option choisir? Comment se fait-il que je ne passe pas à l’action soudainement? Serait-ce que, dans ma vie, j’attends toujours le dernier moment et que, souvent, je me cogne le nez au mur? Tant de questions virevoltent dans ma tête. En même temps, je m’aperçois que je me dirige tout droit vers la porte rose qui se nomme CONFIANCE et, gracieusement, je me permets enfin d’ouvrir grande cette porte.
Le plus beau de cette histoire est qu’il est peut-être temps pour vous aussi d’emprunter un nouveau corridor, de choisir votre porte et de vivre votre film.
Fin

jeudi 14 février 2013

Je ne vous oublie pas


Je reviens à la hâte avec un sentiment de gratitude dans mon cœur. Je suis contente de reprendre ma plume virtuelle et de me joindre à vous. Mon silence imprévu de la semaine dernière amplifie davantage mon plaisir de griffonner sur mon portable …

Avec vous, aujourd’hui, j’aimerais prendre contact avec une partie de vous qui, enfouie depuis peut-être très longtemps, aimerait tant s’exprimer.

Lors de notre enfance, combien de fois  aurions-nous aimé partager ce que nous ressentions fort à l’intérieur de nous? Nous voulions être écoutés.

Avec les convenances enseignées, il n’était pas toujours permis et, de là, nous avons su comment faire. Cette partie de nous, encline à se taire, s’est taillé une place secrète et, depuis, elle s’est fait oublier.

À l’occasion, les baguettes en l’air, elle ose crier, mais quel est vraiment son message?

La meilleure façon pour décoder son message est de se rencontrer : prendre d’abord le soin de se donner rendez-vous et apprendre ensemble à mieux communiquer. C’est vraiment de créer un dialogue avec cette partie de nous, comme si nous parlions à un ami. Accueillir ses mots et tout ce qui se brasse dans son corps, et ce, sans jugement.

Commencez et vous verrez ce qui se passe réellement en vous. N’oubliez pas les parties de vous qui ont besoin de vous.

Je vous souhaite une merveilleuse semaine dans la joie et le plaisir d’apprendre à mieux vous connaître.

JOYEUSE ST-VALENTIN

Maryse XX