mercredi 26 octobre 2011

L’ombre d’une libellule


Il y a plus de 15 ans, lors d’une période très bouleversante de ma vie,
j’entendis le frottement d’ailes d’une libellule. Elle se faufila à vive allure dans mes cheveux et se dirigea tout droit vers mon troisième œil. C’est comme si elle désirait me livrer un message. C’était la première fois de ma vie que je vivais une telle expérience. À cet instant, je sentis quelques larmes glisser sur mes joues et se perdre sur mon chandail. Un changement majeur s’installa dans mon cœur. C’était le 18 février 1996 et je ne savais pas du tout que ma vie allait changer à jamais.

JE ME PRÉSENTE : ALLUCIA…

Je vis dans un pays très coquet où les paysages changent avec l’humeur des gens. Est-ce que vous pouvez vous imaginer qu’une personne, juste à côté de vous, ne voit pas la même chose que vous? Au tout début, il y plusieurs siècles de cela, l’harmonie régnait, chaque habitant possédait une grande finesse pour créer un tableau multicolore droit devant lui. Cela se faisait d’une manière tellement délicate et respectueuse que tout le monde se souriait, riait et remerciait la vie, car ce que chacun voyait devant lui était un chef d’œuvre à couper le souffle.

La créativité et l’entraide arpentaient chaque demeure. La lueur respirait le bonheur… Moi, Allucia, je vibrais à l’unisson de me savoir privilégiée de vivre à cet endroit.

Un jour pas si lointain, certaines personnes venues d’un endroit qui m’est encore inconnu décidèrent de frapper à toutes les portes et de crier avec une voix fiévreuse qu’une pandémie était à leur porte. Depuis ce moment, la peur s’incrusta dans chaque foyer et le paysage devint terne et austère. La joie de vivre disparut et chaque habitant fut pris d’assaut par cette envolée de mots et de maux venus d’ailleurs.

Le mot espoir n’avait plus la même signification. Les gens se tissaient une armure de béton, ils ne voulaient plus ressentir ces effets négatifs. De nouvelles habitudes et attitudes prirent vie… vivre sans conscience, d’une manière robotique.

Un matin, j’ai dit « C’est assez, il faut que ça change. Je n’accepte plus de voir cette réalité qui n’est pas la nôtre. Fondamentalement, ce n’est pas notre vie. Un genre de vie emprunté et sollicité par des êtres que nous ne connaissons même pas. Nous avons laissé notre pouvoir entre leurs mains. Nous sommes qui exactement? Nous ne sommes que l’ombre de qui nous sommes… »

J’avais besoin de savoir… Mais à qui m’adresser pour mieux comprendre la situation?

C’est à cet instant précis qu’une libellule s’approcha de moi et que j’entendis sa petite voix me dire à l’oreille : « regarde à l’horizon, souviens-toi… Retourne la dernière fois où tu n’avais même pas à réfléchir, ton humeur positive, enjouée, harmonieuse et vibrante emplissait tes journées, revis la scène, regarde, entends et ressens ce moment intense de liberté d’être ».

Une chaleur circula dans tout mon corps et je ressentis la vivacité dans mon cœur et dans toutes les cellules de mon corps. Enfin, je compris.
Avant de vous dire bonne semaine, dites-moi, qu’avez-vous compris?

Je vous dis merci !

Maryse

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